Les Vaches

Le cheptel du GAEC est constitué de 90 vaches et d’autant de génisses. Nous élevons aussi nos veaux et quelques cochons.

Les vaches sont nourries l’hiver avec une ration à base de foin, de maïs et un mélange de céréales composé de triticale, d’avoine, de petits pois, de seigle et d’orge, tous produits sur l’exploitation. Pour équilibrer cette ration du tourteau à base de soja, luzerne, lin, sésame et tournesol issu de l’agriculture biologique sont ajoutés. L’été, d’avril à octobre, les vaches pâturent la journée et reçoivent en complément une ration sèche à l’étable à base de foin et de céréales qu’elles mangent avant ou après la traite, puis ressortent quand les nuit sont douces. Elles sont soignées avec des remèdes homéopathiques ou avec des produits phytothérapeutiques, mais le but est bien de préserver leur santé en ayant une alimentation adaptée et un suivi individuel des plus poussé.

Les génisses quant à elles, passent l’hiver au bâtiment et sont nourries avec du foin et des céréales. D’avril à novembre elles sont à la pâture. Une partie d’entre elles part en alpage de juin à octobre à 1500 m d’altitude sur la commune de Serraval.

A leur naissance les veaux passent leurs premières 24 heures avec leur mère pour bien prendre le colostrum qui va fournir une immunité naturelle très importante dès les premiers jours de vie. Pendant 10 jours les jeunes sont nourris au biberon toujours avec le lait de leur propre mère qui a rejoint le troupeau. S’en suit l’apprentissage, plus ou moins long suivant les veaux, de boire au seau. Il recevront ainsi du lait pendant 6 mois à des quantités d’abord de plus en plus élevées puis de moins en moins importantes pour un sevrage en douceur.

Les cochons sont élevés sur paille pendant l’hiver et dès que le temps le permet ils sont mis en pâture. Leur alimentation se compose du petit lait de la fromagerie et d’un mélange de céréales fermier, qui donne une viande de qualité supérieure.

Les Cultures

L’objectif principal est de fournir au troupeau une alimentation riche, variée, équilibrée et suffisante toute l’année, en évitant au maximum l’achat d’aliments à l’extérieur.

L’assolement est réparti comme suit

  • 40 % de prairies naturelles
  • 40 % de prairies temporaires
  • 12 % de mélanges céréaliers
  • 8 % de maïs fourrage et grain

Les prairies permanentes

Multitude d’espèces (25 à 40) dont les proportions varient tout au long de la saison et en fonction des conditions climatiques. De productivité moyenne (4 à 7 T de MS/ha) mais facile à récolter en foin, la richesse de sa flore est un atout pour la santé des vaches, la qualité et le bon goût du lait…

Les prairies temporaires

Cultivées en alternance avec les céréales, sur des durées de 3 à 6 ans (parfois plus), 5 à 15 espèces différentes seront semées en mélange. Nous les choisissons en fonction du type de sol et de la destination (pâturage ou foin). Les légumineuses sont privilégiées pour leurs hautes valeurs en protéine, calcium et fibres. Les rendements varient de 6 à 12 T de Ms/ha.

Les mélanges céréaliers

Plusieurs céréales sont semées en mélange: Triticale-avoine-pois, seigle-pois, orge d’automne-pois fourragers. Les avantages sont nombreux d’associer différentes espèces. Meilleure couverture du sol (contrôle de la poussée des «mauvaises herbes»), moindre pression des maladies foliaires, exploration des racines à diverses profondeurs, et surtout récolte d’un produit équilibré (énergie par les céréales et protéine par les pois). En 2014 de nouvelles associations sont testées: orge de printemps-pois protéagineux et orge de printemps-lupin.

L’épeautre

Cette culture rustique donne un grain vêtu de sa balle, très riche en minéraux, oligo-éléments et fibres, idéale pour l’alimentation des jeunes génisses lors du sevrage.

Le maïs

Cette culture de printemps se conduit facilement en bio, lorsqu’elle alterne dans la rotation avec prairies et mélanges céréaliers. Ses rendements importants assurent un complément énergétique les ¾ de l’année et permet de garder les vaches en état. A partir du 15 août c’est un complément fourrager récolté en vert quotidiennement. De fin octobre à fin avril son grain broyé est distribué en complément du foin.

L’ensemble de ces cultures est soumis au cahier des charges de l’agriculture biologique et certifié par ECOCERT.